Virginie Hotte

Inspirée par une observation attentive du monde vivant, je crée des collages mixtes combinant mes propres photographies, du papier, de la peinture et des matériaux texturés. 

Arbres, feuilles, branches, oiseaux, amphibiens et insectes apparaissent comme des présences fragiles, fragmentées et réinventées au sein de chaque composition.

Chaque œuvre explore la tension entre spontanéité organique et construction visuelle, entre délicatesse et vitalité, offrant une interprétation contemporaine de l'art du collage inspiré par la nature.

Inspirée de ses photographies de peintures murales réalisées dans l’espace urbain new-yorkais, j’ai composé des collages mêlant papiers, peinture et matière. 

J’intègre la figure féminine en tant que construction visuelle libre, plurielle et intérieure. 

Chaque œuvre interroge les tensions entre visibilité et retrait, force et fragmentation. révélant une perspective contemporaine sur l'identité et la présence.

Dans cette série New York, je compose des œuvres à partir de fragments photographiques, d’enseignes urbaines, de textures graphiques et d’interventions picturales. Ces éléments se superposent et dialoguent afin de traduire le rythme intense, l’énergie et la mutation permanente de la ville.

À travers des compositions en techniques mixtes, je mets en lumière l’architecture, la densité visuelle et la saturation des signes qui caractérisent l’espace urbain new-yorkais.

Chaque œuvre se présente comme un fragment réinterprété de l’atmosphère emblématique de New York, entre mémoire visuelle, perception sensible et reconstruction artistique.

Mes sources d’inspiration pour la série Mauritius proviennent de mes propres photographies ainsi que de celles du photographe mauricien Kevan Cadinouche rencontré en 2024. À partir de ces images, j’ai mené un travail de recomposition par le collage, en intégrant papiers, peinture et textures.

La couleur intervient comme un élément de rupture ou de mise en tension, détachée de toute intention réaliste. Je ne cherche pas à restituer l’île Maurice de manière documentaire, mais à proposer une lecture visuelle structurée à partir de fragments, d’associations formelles et de contrastes. Dans ce processus, les photographies deviennent des matériaux plastiques au service d’une construction visuelle autonome.

Mauritius est une série où l’archive photographique devient une matière vivante. Le territoire n’est pas représenté comme un lieu géographique, mais pensé comme un espace de composition, à partir duquel s’articulent mémoire, perception et langage plastique.