Mes sources d’inspiration pour la série Mauritius proviennent de mes propres photographies ainsi que de celles du photographe mauricien Kevan Cadinouche rencontré en 2024. À partir de ces images, j’ai mené un travail de recomposition par le collage, en intégrant papiers, peinture et textures.
La couleur intervient comme un élément de rupture ou de mise en tension, détachée de toute intention réaliste. Je ne cherche pas à restituer l’île Maurice de manière documentaire, mais à proposer une lecture visuelle structurée à partir de fragments, d’associations formelles et de contrastes. Dans ce processus, les photographies deviennent des matériaux plastiques au service d’une construction visuelle autonome.
Mauritius est une série où l’archive photographique devient une matière vivante. Le territoire n’est pas représenté comme un lieu géographique, mais pensé comme un espace de composition, à partir duquel s’articulent mémoire, perception et langage plastique.